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Paléographie

 

Les transcriptions proposées ci-dessous sont présentées et étudiées en tant que documents linguistiques. Je laisse aux historiens le soin d’en faire l’étude et l’interprétation proprement historiques.

 

Les conventions de transcription   

 

Les lettres correspondant à l’interprétation des abrévations et signes sténographiques sont en italiques.

Les restitutions de passages abîmés sont présentées en italiques entre crochets ; les segments de texte qui dans le manuscrit ont été rajoutés entre les lignes sont présentés entre ‘ … ‘

Coupe des mots, utilisation de l’apostrophe pour marquer les élisions, emploi des majuscules et ponctuation sont conformés à l’usage actuel.

Dans les textes en occitan et en français, les u représentant v entre voyelles, les v représentant u à l’initiale et les i représentant j sont transcrits v, u, j  en italiques  

 

 

Dans les textes en occitan sont ajoutés les accents conformes à l’usage actuel de la graphie de l’Institut d’Estudis Occitans dite « normalisée » (conformément à la convention concernant le limousin je n’ai pas accentué les e ouverts toniques lorsque l’accent est à la place « normale »)  

J’ai mis en outre un accent sur les voyelles devenues finales par la chute de -n « caduc » non noté , mais qui ont gardé l’accent tonique. Je note donc companhó, rossí, Johaní, Merigó etc.  (graphie moderne : °companhon, °roncin, °Joanin, °Merigon). Cela pose parfois des problèmes d’interprétation : ainsi [ka'pεl] (graphie moderne °capèla) = chapelle, et [kape'la] (graphie moderne °capelan) = chapelain sont écrits pareillement capela ; je transcris le premier capela, et le second capelà. ; de même certas peut représenter [‘sertas](°certas : certes) ou [ser’tas] (°certans : certains) ; je transcris le premier certas, le second certàs…

 Toutefois, pour les mots terminés en -ia dont l’accent tonique était à l’origine sur le -i- (en particulier les formes verbales d’imparfait et de conditionnel, et les noms de domaines en -ia…), puis est descendu sur -a final (°veniá, seriá etc) ou remonté sur la syllabe précédente, dans le doute où l’on est de savoir si ce déplacement avait déjà eu lieu à l’époque et dans quel sens, je me suis abstenu de noter l’accent.

 

Dans les notes, les transcription en graphie modernisée sont précédées du signe° ; les phonèmes sont présentés entr /…/ et les réalisations phonétiques entre […] en alphabet phonétique international.

TF renvoie au dictionnaire de Mistral « Lou Tresor dóu Felibrige », Lévy à son « Petit dictionnaire provençal-français », Anglade à sa « Grammaire de l’ancien provençal » (provençal = ancien occitan).